Merci la SNCF
J’écris ce mail depuis mon train. Nous sommes jeudi, il est 20h. Il y a plus d’une heure de retard annoncée à cause d’un bagage abandonné. La journée a été longue, j’étais en studio pour faire la campagne photo de notre prochain lancement. Je n’ai plus de batterie sur mon casque pour écouter un podcast et faire passer le temps. J’ouvre donc mon ordinateur pour finir mes mails de la journée. Et là je tombe sur un mail qui me parle de Substack, une plateforme qui permet de lancer gratuitement et facilement une newsletter. Après une première tentative ratée sur une autre plateforme il y a près de 6 mois, je me dis que c’est le moment de retenter. Effectivement la création du compte m’a pris moins de 5 minutes, et j’ai même réussi à importer le fichier de contacts de l’autre plateforme. Si vous êtes en train de me lire c’est que cela a bien marché. Merci d’avoir eu la curiosité il y a quelques mois de vous inscrire !
J’avais gardé le brouillon de la première newsletter que j’avais écrite mais elle n’est plus d’actualité et je veux vraiment que cette plateforme soit une plage de spontanéité dans laquelle je puisse retranscrire au mieux mes sentiments du moment. Donc je repars d’une page blanche. Je ne sais pas encore à quel rythme je vais envoyer cette newsletter, j’espère de manière hebdomadaire. J’aime la régularité bien que je ne sois pas certaine de pouvoir me tenir à la rédaction d’une newsletter chaque semaine. Elle arrivera donc peut-être de manière un peu aléatoire dans votre boîte mail mais je suis sûre que vous ne m’en tiendrez pas rigueur ! J’ai déjà tellement de choses à faire, je me demande pourquoi je me rajoute une tâche, mais j’ai envie de m’essayer au format de cette newsletter depuis si longtemps que je me laisse tenter par l’expérience…
J’aimerais y partager un peu de tout ce qui fait ma vie. Un peu comme ce que je montre sur Instagram finalement mais pouvoir y mettre des mots, ne pas avoir à me soucier de l’esthétique d’un feed ou d’une légende trop longue. Ne pas avoir à me demander si l’algorithme va montrer ma publication à 10 000 personnes ou 50 000 personnes. Savoir que les personnes qui ont choisi de me lire, pourrons le faire. Renouer avec l’écriture que j’aimais tant. Retrouver un peu ce qui m’animait quand j’écrivais mon blog. Le plaisir de partager des choses, d’avoir vos retours, d’échanger, de créer une communauté.
Merci la SNCF car ce retard de train a été l’occasion de me lancer. Mais je ne vous remercie pas car j’ai raté le dîner et le coucher de mes enfants. Ah ce dur équilibre vie pro, vie perso… Nous aurons l’occasion d’en reparler j’en suis certaine !