A fleur de peau.

Ce que mes problèmes de peau m'ont appris.

Aujourd’hui, j’ai envie de partager avec vous une expérience personnelle. Un sujet intime mais essentiel, qui je sais touche plusieurs d’entre-vous : les problèmes de peau, et plus particulièrement en ce qui me concerne, ma rosacée. Comment gérer les humeurs de votre peau quand votre visage est aussi votre carte de visite ?

En tant que fondatrice d’une marque de soins, il y a une sorte d’expectation implicite : celle d’avoir une peau « parfaite », immaculée, qui reflèterait à elle seule l’efficacité des produits que je vends. Mais la réalité est bien plus complexe. Ma peau a toujours été un miroir de mon état intérieur—stress, fatigue, changements hormonaux, ou encore sensibilité alimentaire. Et avec la rosacée, les défis sont devenus encore plus visibles. Nous vivons dans une société où l’apparence occupe une place centrale, et où la peau est souvent perçue comme un reflet de notre bien-être, de notre mode de vie, voire de notre réussite. Mais que se passe-t-il lorsque notre peau ne correspond pas à ces attentes ? Rougeurs, imperfections, texture inégale… ces petits écueils peuvent devenir de grands obstacles dans ma relation avec le regard des autres. Quand on a des problèmes de peau, on apprend vite à jongler entre camouflage et confidence, porter un masque invisible pour cacher ce que l'on préfère ne pas montrer.

Ce qui me frappe en regardant ces photos c'est que je suis complètement éteinte quand ma rosacée est active et beaucoup plus lumineuse quand ma peau est apaisée...

J’ai toujours choisi de partager avec vous les problèmes que je rencontrais avec ma peau mais très souvent je me suis demandée si ces rougeurs ne mettaient pas à mal ma crédibilité. Comment incarner une vision de la beauté et du bien-être alors que ma peau raconte une histoire si imparfaite ? Ce que je trouve le plus dur, ce n’est pas seulement l’aspect visible de ces problèmes, mais l’impact qu’ils ont sur la confiance en soi. Quand ma peau est en crise, j’ai du mal à me regarder dans le miroir sans ressentir de la frustration. Je me sens plus vulnérable et je redoute le regard des autres…compliqué quand une partie de ce que je fais demande à s’exposer sur les réseaux sociaux et à prendre régulièrement la parole en public ! Un exercice que je n’affectionne pas particulièrement et qui se révèle encore plus difficile quand ma rosacée est réveillée. Je ne peux m’empêcher de me demander si mes imperfections vont détourner l’attention de ce que j’ai à dire, si elles vont faire oublier mes compétences ou mon expertise. Et dans un rôle où l’on est constamment exposée, cette petite voix intérieure peut devenir envahissante.

Avec le temps, j’ai compris que ces problèmes de peau m’apportent aussi quelque chose de précieux : une expérience authentique. Ils me permettent de mieux comprendre les besoins de mes clientes qui, comme moi, cherchent des solutions, du réconfort, et surtout des soins qui respectent leur peau. Je sais que la beauté ne se réduit pas à une peau « parfaite » mais qu’elle réside aussi dans l’écoute de soi, la patience et la bienveillance que l’on s’accorde même si je vous avoue que ce n’est pas tous les jours évident à appliquer ! Ce cheminement personnel, est depuis toujours une inspiration dans le développement des produits que j’imagine pour Aime. Chaque formule a pour vocation d’apporter plus qu’un simple résultat visible : elle porte en elle une promesse d’écoute et de respect pour chaque peau. Sans mes problèmes de peau, je n’aurais peut-être jamais créé Aime !

Bref, cette newsletter n’avait pas tellement d’autre but que de vous vous dire que si vous traversez vous aussi des moments de doute à cause de votre peau, sachez que vous n’êtes pas seul(e). Et je me suis mise à Tiktok depuis peu, si vous voulez me suivre (juste ici) je vais essayer de partager plus de choses sur la rosacée notamment, c’est une plateforme qui s’y prête bien !

Bon dimanche,

Mathilde