Si vous ouvrez mon dressing vous allez y trouver des piles de tee-shirts blancs (dont mon favori que j’ai en plusieurs exemplaires), des jeans bleus, des blazers noirs, crème, ou encore bleu marine. Des pulls en cachemire col ronds (uniquement) blanc, noir, bleu, crème, marron, camel… bref vous l’aurez compris ma palette couleur est plutôt restreinte. Une question de préférence, d’habitude, de facilité. Le confort et la praticité étant les maîtres mots de ma garde robe. J’aime ne pas avoir à me poser de questions quand je m’habille le matin. Savoir que tous les vêtements que j’ai dans mon dressing me ressemblent, s’accordent entre eux, peuvent être portés de manière décontractée ou plus habillée. A part une phase au collège où j’ai tenté quelques écarts plus colorés, je m’habille ainsi depuis près de 20 ans.

Alors vous allez vous demander pourquoi j’en suis venue à la colorimétrie moi qui porte si peu de couleurs. La réponse ? Instagram et son algorithme. Il a suffit que je like un post sur le sujet pour me retrouver dans les semaines qui ont suivi avec plein de suggestions de comptes et contenus sur le sujet. Pourtant la colorimétrie ça n’a rien de nouveau, ça fait des années que ça existe mais depuis quelques temps, il y a clairement un engouement sur le sujet. J’ai fini par craquer et payer un pack avec une analyse à distance. Il suffisait d’envoyer une photo en lumière naturelle et 48h plus tard j’ai reçu sur ma boîte mail un PDF me donnant ma saison, les couleurs à privilégier etc… Intéressant mais rien de révolutionnaire. La mise en forme un peu old school du PDF, les carrés de couleurs qui rendent différemment sur un écran et ne retranscrivent pas forcément au mieux les couleurs, les conseils vestimentaires un peu bateau ne m’ont pas transcendé et donc j’ai laissé ça de côté.
Et puis quelques jours après avoir reçu mon PDF, je tombe sur une story de Géraldine Dormoy qui parle de sa séance de colorimétrie avec Hélène Baudrand, color gourou. D’ailleurs Géraldine a depuis écrit une newsletter sur sa séance avec Hélène mais je ne l’ai pas encore lu pour ne pas me laisser influencer ! Je file la lire dès que j’ai envoyé celle-ci. Ma première expérience digitale de colorimétrie m’ayant un peu laissé sur ma faim, j’ai envie de creuser le sujet. Géraldine semble ravie de son expérience, le compte de Hélène - élégante, souriante et lumineuse- me conforte dans cette envie. Ma séance est réservée pour une matinée d’avril.
Hélène me reçoit chez elle dans son appartement charmant. Il fait beau, la lumière est belle et illumine son salon dans lequel on s’installe autour d’un thé. En amont elle m’avait demandé de lui envoyer une photo de ma décoration, d’un bouquet de fleurs et d’une table que j’avais dressé. J’avais trouvé cela original comme façon de se présenter mais tout à fait sens à la fin de la séance ! Si certaines se prêtent à l’exercice pour un objectif professionnel, pour se réinventer, se révéler, s’épanouir…de mon côté j’arrivais surtout curieuse, sans grande attente ni autre objectif que de connaître “ma saison et mes couleurs”. Force est de constater que j’en suis ressortie avec un peu plus !

Rapidement, la valse des tissus colorés démarre et tour à tour m’illumine ou m’éteint le visage. C’est parfois subtil et parfois flagrant. L’oeil expert d’Hélène m’aide à percevoir les différences et surtout à faire la différence entre ce que j’aime et ce qui me va, ce que je n’aime pas mais qui pourtant me va aussi. On s’accorde très vite sur ce qui ne me va pas. Tout les couleurs froides et vives durcissent mes traits, accentuent mes rougeurs, éteignent mon regard. Du chaud, des couleurs douces et lumineuses, de l’or… rapidement l’intuition de Hélène se confirme, je suis “printemps clair”. Autrement dit, j’ai “une palette juvénile avec des teintes claires et brillantes”. Et le noir et le blanc pur ne font pas partie de ma palette. Deux couleurs que je pensais “basiques et universelles” pour tous et que l’on retrouve majoritairement dans mon dressing. J’apprends que mon noir à moi est en fait un “gris brun hippopotame”. Par contre, le crème, le beige, le bleu ciel, le bleu marine que j’achète depuis toujours sans hésitation font bien partie de “mes couleurs”. Et je découvre les couleurs sorbets comme le jaune, le rose ou encore le bleu Tiffany.
Hélène me prépare un nuancier physique avec des petits morceaux de tissus. Le mien est court, “le plus petit qu’elle n’ait jamais fait”. C’est un choix, je je préfère n’avoir que les couleurs que j’aime et celles que je suis certaine de porter. Comme pour tout, j’aime aller à l’essentiel. J’avais apporté ma trousse à maquillage pour voir si les teintes vers lesquelles je me tourne naturellement étaient bien dans ma palette. Mon intuition était la bonne et c’était plutôt un sans faute sur tous les produits que j’utilise au quotidien. Que des teintes douces qui subliment, pas de contraste fort. Je veille toujours à me sentir moi-même quand je me maquille. Jamais déguisée ou transformée. Et c’est tout ce que cherche à faire Hélène : aider les femmes à se révéler au travers de la couleur.

La séance se termine par une description plus détaillée de ma saison, ce que cela signifie en terme de caractère et de personnalité notamment et je me reconnais beaucoup dans ce qu’elle me décrit. Mon goût pour les débuts et les potentiels, le fait que devoir se réinventer ou se renouveler ne me fassent pas peur ou encore le fait que comme une jeune pousse de printemps abîmée par la giboulée, je puisse faire preuve de fragilité tout en étant capable de rebondir très rapidement en cas de coup dur. Une métaphore de l’entrepreneuriat ?

L’exploration continue quelques jours après, Hélène m’envoie par mail mon e-book résumant notre séance, dans lequel je me plonge immédiatement. Couleur de cheveux, inspirations mode, célébrités copines de saison, nuancier à privilégier, tout est détaillé en une cinquantaine de pages. Moi qui fait peu de shopping et me rabat très souvent par facilité sur les mêmes choses, les mêmes coupes et les mêmes couleurs (du noir, du blanc…!), depuis ma séance avec Hélène je me surprend à être plus sensible aux couleurs et à vouloir en ajouter par touches dans mon dressing. J’ai d’ailleurs acheté un pull en cachemire jaune il y a quelques jours. Et ce, quasiment sans hésiter grâce à mon petit nuancier de couleurs qui a depuis, trouvé sa place dans mon sac à mains. Cela ne veut pas dire que je vais arrêter de porter du noir et du blanc pur, mais je sais que mes prochains achats seront encore plus réfléchis…et peut-être plus colorés !
Je guettais cette newsletter ! Je suis ravie que la séance avec Hélène t’ait été utile. J’étais très curieuse de connaître ta saison. Merci pour le compte-rendu détaillé 🧡 Cette approche aide à mieux nous connaître… mutuellement.
merci pour newsletter très intéressante.
belle journée